
Des charrettes sèment le chaos à Casablanca
Cette situation est plus prononcée à Lissasfa et Oulfa où les charrettes, principal moyen de vente et de transport des fruits et légumes, se retrouvent sur des voies dédiées exclusivement aux busways, obligeant les conducteurs de ces bus à faire des arrêts pour leur permettre de passer.
Les acteurs locaux ont dénoncé sur Facebook le laxisme des autorités locales et notamment de la maire de la capitale économique, Nabila Rmili, qui n'a pas réussi à trouver une solution viable à ce problème qui touche le quotidien des usagers de la route.
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Le phénomène des charrettes persiste dans la ville, malgré la décision du conseil municipal du 17 octobre d'interdire leur utilisation pour le transport de marchandises et de personnes, ou comme moyen de vente ambulante.
L'édile avait également installé des panneaux « interdisant le passage des charrettes tirées par des animaux » dans les quartiers d'Ain Sebaâ Hay Mohammadi, Moulay Rachid, Sidi Bernoussi Sidi Moumen, Ain Chock, Casablanca Anfa, Ben Msik, Hay Hassani et Derb Sultan- El Fida. .