
des nouvelles dans le cas de la femme attaquée par des chiens errants
Lors de la dernière audience, l'avocat du plaignant a demandé au tribunal de ne pas tenir compte d'un document fourni par la municipalité et « Casa Environnement », le qualifiant de « suspect ». L'accusé a produit un engagement signé par deux agents de sécurité en poste à Sbata et Bouskoura, dans la zone où a eu lieu l'attaque. L’un d’eux a déclaré qu’il était le propriétaire des chiens qui ont attaqué le plaignant.
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Mais la défense du plaignant a relevé des différences entre l'acte d'engagement signé par ces gardiens et présenté par l'un d'eux à l'huissier lors de l'inspection des lieux de l'attaque, et celui produit devant le tribunal par la municipalité et « Casa Environnement ». L'avocat a également mis en cause le rapport d'inspection réalisé par l'accusé plus de cinq mois après l'attentat survenu en août dernier.
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L'avocat de la victime rappelle avoir contacté par écrit la municipalité et Casa Environnement quelques jours après l'attaque de son client par des chiens errants. Mais cette lettre est restée sans réponse. La victime accuse les autorités de la ville de négligence et réclame une indemnisation de 100 000 dirhams pour le préjudice subi.