
des taxis plus propres et moins polluants
Répondant à une question écrite du député Mustapha Dahmani, coordinateur du groupe parlementaire Justice sociale à la Chambre des Conseillers, sur « l’adoption de voitures écologiques dans la flotte de taxis », Abdelouafi Laftit a expliqué que « le programme d’accompagnement au renouvellement de la flotte de taxis, dans ses deux catégories, petites et grandes, a pour objectifs, outre la modernisation de la flotte de véhicules utilisés comme taxis et l’amélioration de la qualité des services offerts aux utilisateurs de ce type de transport, de contribuer à la réduction des émissions de gaz polluants générées par la mobilité de la flotte de taxis. » Environ 60.000 véhicules utilisés comme taxis ont été renouvelés, soit plus de 77% du parc de taxis au niveau national, avec le remplacement des véhicules anciens par des véhicules équipés de moteurs modernes consommant environ 40% de carburant en moins dans le cadre de ce programme, a précisé le ministre. Cette mesure « a contribué de manière significative à réduire les impacts environnementaux négatifs résultant de l’utilisation des taxis anciens et à créer les conditions nécessaires à leur conservation en réduisant les émissions de gaz polluants générées par l’activité de ces voitures et en contribuant à l’amélioration des indicateurs de sécurité routière », » a-t-il assuré.
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Selon Laftit, la préférence des professionnels pour l’utilisation de véhicules à moteur thermique comme taxis « est due au coût élevé des voitures écologiques, au manque d’incitations suffisantes de la part des entreprises commercialisant ce type de véhicules pour leur utilisation à cet effet. , ainsi que les contraintes liées à la disponibilité des infrastructures nécessaires à l’utilisation des voitures électriques, et à l’autonomie limitée des moteurs électriques par rapport aux moteurs thermiques. » Il a salué l’engagement positif de son département dans des initiatives visant à encourager l’adoption de moteurs écologiques. véhicules dans le secteur des transports en général et dans la flotte de taxis en particulier, et a précisé que ce sujet reste lié aux orientations et politiques publiques et aux programmes adoptés en la matière, ainsi qu’à l’engagement des professionnels et autres acteurs concernés, a indiqué le ministre. , il faut « prévoir une offre adaptée de la part des constructeurs et commerçants de ce type de véhicules, ainsi que les infrastructures nécessaires pour accompagner les objectifs ambitieux définis par notre pays en matière de réduction des émissions carbone. gaz polluants contribuant au réchauffement climatique. »