La vie rêvée de Jorge Vilda au Maroc

Le nouvel entraîneur de l’équipe marocaine féminine de football, Jorge Vilda, est appelé à relever trois défis importants : qualifier les Lionnes de l’Atlas pour les Jeux olympiques, la prochaine Coupe du monde et la Coupe d’Afrique. Le Maroc a mis tous les moyens à sa disposition pour atteindre ces objectifs.

Après avoir remporté la Coupe du monde féminine avec l’Espagne, Vilda dirige désormais l’équipe féminine marocaine qu’il entend développer. Tout d’abord, l’entraîneur madrilène devra obtenir la qualification des Lionnes de l’Atlas pour les Jeux Olympiques et les prochaines Coupes d’Afrique et du Monde. S’il parvient à atteindre ces objectifs, il pourrait toucher un salaire de 400 000 euros, bien au-dessus de ce qu’il gagnait en Espagne, entre 160 et 170 000 euros.

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Visée par une enquête dans l’affaire Rubiales, Vilda se sent plus sereine au Maroc, le sujet ne suscitant ni intérêt ni débat dans le royaume. « Il sait très bien que les choses sont différentes ici. C’est un pays musulman…», ont déclaré plusieurs journalistes marocains. Relevé. Outre l’absence de pression médiatique au Maroc, Vilda vit aussi dans le confort. L’entraîneur espagnol séjourne au Complexe Mohammed VI de Football de Rabat où il encadrera les seniors et coordonnera les équipes de jeunes.

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Le complexe Mohammed VI est l’un des plus modernes du continent. Il dispose de quatre terrains de football en gazon naturel, trois terrains synthétiques, un terrain hybride, un terrain couvert, des courts de tennis, une piscine olympique extérieure, des salles de sport et un centre médical d’élite. La Fédération marocaine de football a également mis à disposition de Vilda une voiture et un garde du corps.