
l'accord de plus en plus contesté avec Israël
Cette manifestation fait suite aux attaques israéliennes continues contre la bande de Gaza, qui ont fait plusieurs milliers de morts, principalement des enfants et des femmes.
La marche de dimanche, à laquelle ont participé environ 3 000 personnes, constitue une première : elle était dirigée par le Parti de la justice et du développement (PJD), le principal parti islamiste du pays, qui a dirigé le gouvernement de 2011 à 2021. Les manifestants scandaient « La Palestine est pas à vendre », « La résistance continue vers la victoire et la libération » ou « le peuple veut la fin de la normalisation »
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Sur le plan diplomatique, malgré la normalisation des relations avec Israël initiée en 2020, le Maroc continue de soutenir la création d'un État palestinien et appelle à un cessez-le-feu permanent à Gaza.
Cette position est de plus en plus contestée au Maroc, notamment par les partis islamistes et de gauche. Dimanche, des manifestants ont également appelé au renforcement du boycott des marques accusées de soutenir Israël.