
Nouveau scandale immobilier à Casablanca
Le département ministériel conteste la légalité des documents qui ont permis ce transfert, en particulier des jugements obtenus en 2018 qu’il considère comme prononcé avec les irrégularités. Dans son appel, le ministère souligne une absence d’une délégation de pouvoir valide pour les signataires du transfert, mais également l’utilisation présumée de processus contestés et d’évaluations foncières sur la société bénéficiaire, avec une possible complicité d’agents municipaux.
Lire: Une entreprise de spoliation terrestre secoue la région de Casablanca
Les problèmes financiers sont considérables. Le quotidien Assabah Signale une estimation des dommages globaux de plusieurs millions de dirhams. L’affaire pourrait conduire à l’annulation des titres fonciers si les arguments du ministère sont conservés par le tribunal administratif, où des audiences sont en cours.
En plus des responsables municipaux et du représentant de la société immobilière, un cadre bancaire est également interrogé. D’autres sources non officielles rapportent le rôle obscur présumé d’un ancien maire de Casablanca dans cette affaire. Face à cette situation, l’actuel président du Conseil municipal a exprimé son intention de ré-examiner ces décisions passées, qualifiant le dossier comme “hérité” et “légalement vicié”.