
Précisions de la police marocaine sur la mort « suspecte » d'un médecin militaire
Dans un communiqué, la préfecture de police de Tanger indique que l'hôpital Mohammed V de la ville a informé, « le 12 novembre 2023, la 5ème circonscription de police de la ville du décès d'une personne aux urgences après avoir été admise alors qu'elle souffrait de graves complications de santé, qui ont empêché le personnel administratif de l'hôpital de recueillir ses données et de vérifier son identité. Ce décès a donné lieu à l'ouverture d'une enquête par la police judiciaire de la région. Celle-ci a d'abord procédé à des constatations et observations rigoureuses, « qui ont mis en évidence l'absence de traces visibles ». des signes de violence ou de résistance à la violence sur le corps du défunt”. Après quoi, un technicien en identification médico-légale a recueilli les empreintes digitales du défunt, afin de prendre les mesures nécessaires pour l'identifier et informer sa famille de ce décès.
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Cette opération d'identification, réalisée grâce au système d'identification automatique par empreintes digitales, s'est avérée concluante. Cela “a permis de réaliser une correspondance avec un résident en France déclaré comme salarié, selon les données fournies pour obtenir l'attestation d'immatriculation consulaire délivrée par le Consulat Général du Maroc à Bordeaux en France”, précise la préfecture de police de Tanger. Par la suite, la commissariat de police a mené des investigations afin de déterminer le lieu de résidence de l'intéressé au Maroc et de retrouver ses proches, sachant que l'ensemble de ses données personnelles étaient enregistrées en France. Le but est de confirmer définitivement l’identité résultant du système d’identification automatique.
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Ces perquisitions ont permis de retrouver une personne qui, dès le début de l'enquête, était considérée comme le frère potentiel du défunt. «Cet homme a confirmé qu'il avait un frère correspondant aux données collectées par identification automatique sans pouvoir fournir d'informations sur son lieu de résidence actuel au Maroc. Il a cependant présenté les coordonnées de ses deux sœurs qui ont été convoquées par la police et ont pu identifier le corps”, détaille la même source, ajoutant qu'au même moment, la commissariat de police chargé de l'enquête a contacté le parquet. bureau. procéder à une autopsie pour déterminer la cause du décès. “Cette autopsie a été pratiquée par un médecin légiste spécialisé, qui a consigné les résultats de l'opération dans un procès-verbal à l'attention du parquet qui supervise l'enquête”, précise la préfecture de police de Tanger, concluant que la dépouille a été remise. à la famille du défunt qui a initié les procédures d'inhumation.