
Quel est l’utilisation de l’immobilier?
Lorsqu’une propriété est vendue, l’administration distingue plusieurs cas. Le bénéfice réalisé à l’occasion de la vente d’un immeuble ou d’une partie du bâtiment occupé en tant que principal résidentiel résidentiel depuis au moins cinq ans le jour de la vente a été exonéré de l’impôt sur le revenu. Cette exemption s’applique également si la propriété a été occupée gratuitement par le conjoint du propriétaire, ses ascendants ou ses descendants en premier degré direct. Le guide spécifie que tant que la propriété n’a pas été louée ou affectée à une utilisation professionnelle, elle peut être considérée comme une maison principale, même pour un MRE.
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Le texte précise également qu’en cas de logement social, une exemption est fournie si la propriété a été occupée en tant que résidentiel principal pendant au moins quatre ans avant la vente. Cette exemption ne concerne que l’hébergement de 50 à 80 m², dont le prix de transfert ne dépasse pas 250 000 dirhams à l’exclusion de la taxe sur ajouté.
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À l’inverse, si la propriété est louée ou mise à disposition pour des personnes gratuites autres que leurs enfants ou ses parents, le revenu reçu entre dans la catégorie des revenus des biens. Le guide précise que le revenu annuel brut de la propriété annuelle qui ne dépasse pas 30 000 dirhams est exonéré, mais cette exonération ne peut pas être combinée avec d’autres ruelles d’impôt sur le revenu. Les revenus supérieurs à ce seuil sont taxés jusqu’à 10% (jusqu’à 120 000 dirhams) ou 15% (au-delà).
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Le cas de la construction d’une maison principale est également soumis à un traitement spécifique. Le contribuable est exonéré de la contribution sociale de la solidarité sur les livraisons si la zone construite ne dépasse pas 300 m². Au-delà de cela, toute la surface devient imposable selon une échelle progressive (60, 100 ou 150 dirhams par tranche). Pour les logements occasionnellement construits, dont la surface est inférieure ou égale à 300 m², et destinée à la vente ou à la location, le guide indique qu’ils ne sont pas responsables de la contribution sociale de la solidarité.
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Enfin, lorsque la vente de la propriété est effectuée gratuitement, entre les ascendants et les descendants, entre les conjoints, entre frères et sœurs, ou dans le cadre du Kafala, le guide fiscal précise que l’opération est exonérée de l’impôt sur les bénéfices fonciers. Le taux d’enregistrement appliqué à ces dons est réduit à 1,5%, à condition que la déclaration soit faite par le donateur ou son représentant.
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Chaque modalité utilise donc une conséquence budgétaire directe. Ce que le contribuable considère comme un simple changement de cession peut modifier les obligations déclaratives, les taux appliqués ou même les droits d’exemption.