
Qui bloque la démolition des bidonvilles et pourquoi?
Les acteurs politiques ou potentiels lors des élections de 2026 dans les régions de Casablanca-Settat et Marrakech-Safi tentent de bloquer les opérations de démolition des bidonvilles, des constructions anarchiques et des bâtiments menaçant la ruine, ainsi que des opérations de réchauvance afin de préserver leurs districts électoraux, même leur électorat.
Informations et fuites concernant la redécouverte électorale possible des circonscriptions, sur la base des opérations de démolition et de réchauffement enregistrées au cours de la dernière année et au début de l’année en cours, alerte les dirigeants organisationnels des partis politiques actifs dans les régions de Casablanca-Settat et Marrakech-Safi. Selon des sources à Se débattreLes candidats potentiels recherchent ces informations pour déterminer leur direction électorale, pour décider de l’endroit où ils se présenteront eux-mêmes et la couleur politique qu’ils porteront lors des élections de 2026. Pour ce faire, ils ont utilisé des intermédiaires pour mobiliser les associations civiles dans le contexte d’approches précoces visant à préserver leur influence auprès des habitants des nouvelles zones résidentielles, en particulier dans les périphériques et les banques de Casablanca et Marrakech, ont souligné les mêmes sources.
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Les présidents des municipalités seraient impliqués dans des tentatives de retarder et d’entraver les opérations de démolition des constructions anarchiques situées dans leur juridiction. Les considérations électorales les ont incitées à tenter de préserver certains groupes de population, ont déclaré les mêmes sources, soulignant que les rapports envoyés par des représentants de l’autorité, en particulier les caïdes et les pachas, aux services centraux ont inclus des plaintes contre les présidents de municipalités. Ces derniers ont été lents à fournir l’équipement nécessaire pour effectuer des décisions de démolition qui ont fait l’objet de jugements finaux. Ils auraient fait semblant par des insectes de bulldozers ou leur indisponibilité à couvrir les constructions anarchiques qu’ils avaient autorisées en dehors du cadre juridique. Une manière qui leur a permis de constituer des bases électorales ces dernières années.
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Pourquoi ces actions? L’augmentation possible du nombre de sièges parlementaires, en particulier dans plusieurs municipalités de la périphérie de Casablanca, affine l’appétit de candidats potentiels.