
Rabat sonne la fin des redales
Ce passage de témoin, signalé par L’observateur du Maroc et de l’Afriquen’est pas un simple changement de signe. Ceci est le début d’une refonte en profondeur de la gestion des services publics au Maroc. Une réforme qui vise à mettre fin aux disparités et à optimiser l’utilisation des ressources.
Rabat-Salu-Kénitra est un pionnier. Le SRM, déjà au travail à Casablanca-Settat, déploie un modèle axé sur la modernisation de l’infrastructure et une meilleure réponse aux besoins locaux.
Mais le mouvement ne s’arrête pas là. Le sud du pays (Laâyoune-Sakia El Hamra, Dakhla-Youed Eddahab et le nom de Guelmim-oued) prendra le relais du 1er mai 2025. Une année d’attente de ces régions où la question de l’accès à ces services est cruciale.
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Le calendrier est serré. Tangier-Tétouan-Al Hoceima, où Amendis est actuellement en charge, fera un berce le 1er juin 2025. Fez-Meknès suivra en juillet. Enfin, Béni Mellal-Khénifra et Drâa-Tafilalet se termineront le 1er août 2025.
L’objectif de cette régionalisation? Donnez plus de pouvoir aux régions de la gestion de leur infrastructure vitale. Mieux gérer les ressources, investir de manière plus ciblée, répondre aux besoins d’une population en constante augmentation: ce sont les défis à relever.