
« Stop » aux navires de guerre israéliens au Maroc !
“De nombreux observateurs à travers le monde suivent le navire Overseas Santorini transportant du carburant militaire à travers la mer Méditerranée, et s’attendent à son arrivée dans le détroit de Gibraltar vers le 30 juillet, après son départ du port de Corpus Christi dans l’Etat du Texas aux Etats-Unis, chargé de kérosène utilisé dans les avions F-16 et F-35 appartenant à l’armée d’occupation sioniste”, a déclaré Mounib dans son discours à Akhannouch.
La parlementaire a également souhaité que le Maroc, à l’instar de l’Espagne qui a interdit aux navires à destination d’Israël de faire escale dans l’un de ses ports, rejoigne la campagne mondiale “Pas de ports soutenant le terrorisme”. “Nous vous demandons que le Maroc s’engage dans cette campagne mondiale contre le génocide à Gaza, en empêchant ces navires transportant du carburant à destination de l’Etat sioniste de faire escale dans les ports marocains, surtout après la grande indignation populaire exprimée par le peuple marocain après l’accostage du navire militaire sioniste Komemiut dans le port de Tanger Med le mois dernier…”, a-t-elle dit.
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Mounib a ajouté que le peuple marocain est “mobilisé pour contrer toute action susceptible de contribuer directement ou indirectement au génocide de nos frères à Gaza”, soulignant que “le respect de la souveraineté de notre pays et de sa réputation passe par le respect du droit international qui interdit le génocide, tel qu’il est perpétré aujourd’hui contre le peuple palestinien”.
Le parlementaire du PSU a appelé les autorités marocaines à « respecter la volonté du peuple marocain et la souveraineté de notre pays en tant qu’État présidant le Comité de Jérusalem et le Comité des droits de l’homme aux Nations Unies, et qui n’a cessé d’apporter toute sorte de soutien au peuple palestinien, qui traverse les périodes les plus sombres de l’histoire de sa résistance à l’occupation oppressive qui tue des enfants, des femmes, des journalistes, des enseignants et des chercheurs », appelant le gouvernement à « ne céder à aucune pression sous prétexte d’accords militaires avec l’État sioniste ».