Trafic de jeunes filles marocaines en Turquie : ouverture du procès

Depuis leur arrestation par les autorités marocaines, en coordination avec Interpol, c’est la première fois que les accusés, détenus à la prison d’El Arjate, sont présentés devant un juge d’instruction. Les sept accusés, « quatre individus turcs et trois individus marocains, dont une femme d’une trentaine d’années », ont été soumis à un long interrogatoire, indiquent des sources au quotidien. Al-Akhbar.

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L’interrogatoire s’est déroulé en présence de la femme qui a engagé cette procédure judiciaire. La plaignante, qui s’est constituée partie civile, a demandé que les sept accusés soient condamnés pour « trafic d’êtres humains, enlèvement, séquestration, violences et torture ». Les prévenus ont également été confrontés à d’autres victimes du réseau criminel dont ils font partie, spécialisé dans le trafic de jeunes filles marocaines vers la Turquie.

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Après les avoir entendus, le procureur en charge de ce dossier et le juge d’instruction ont décidé de maintenir les sept individus en détention. A la demande de la défense, leur procès s’ouvrira fin septembre.