des révélations qui pourraient tout changer
Les révélations n’en finissent plus. En témoigne la confrontation entre Zineb B., la principale accusée classée deuxième au rang des responsabilités pénales dans cette affaire, et qui est une intermédiaire recrutée pour ses capacités à convaincre et récolter des dons, et une employée de la clinique Chifaa. Dans un enregistrement téléphonique, le premier a demandé une somme d’argent au second poursuivi dans cette affaire. Interrogée à ce sujet par le président du tribunal, le magistrat Ali Tarchi, Zineb B. a fait croire au juge que la salariée lui devait de l’argent et qu’elle en demandait le remboursement.
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L’employée démonte son “mensonge” et assure qu’il s’agissait en réalité de la commission du principal accusé, fixée à 20%, rapporte Hespress. Une commission qu’elle recevait pour chaque dossier dans lequel elle intervenait pour récolter des fonds destinés au traitement des patients. Le Dr Hassan Tazi était-il au courant de cette commission ? L’employé a répondu par la négative. Elle a expliqué que cette commission a été obtenue avec l’accord du frère du célèbre chirurgien esthétique, ainsi que de son épouse.
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Zineb B. a réussi à convaincre des hommes d’affaires, des artistes et d’autres personnalités publiques de faire des dons en leur montrant des vidéos de patients qui bénéficieraient de ces dons. Le juge l’a également interrogée sur la teneur de ses échanges téléphoniques avec ces différentes personnalités. Une somme de 6.800 dirhams pour couvrir les frais d’inhumation d’un enfant décédé à la clinique a notamment été évoquée. Elle a expliqué qu’elle devait faire appel aux donateurs car parfois ils ne payaient pas tous la totalité du montant.
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Autre révélation : les allégations selon lesquelles la principale accusée utilisait le compte bancaire de sa fille pour recevoir des fonds en raison de la suspension de son propre compte sont fausses, car son compte était bel et bien actif.