
l’État « adopte » les enfants devenus orphelins après le tremblement de terre
La commission des affaires étrangères, de la défense nationale et des Marocains résidant à l’étranger de la Chambre des conseillers a approuvé lundi à l’unanimité le projet de loi n° 50.23 relatif à l’octroi du statut de « pupille de la nation » aux enfants victimes du séisme au Maroc.
Ce projet de loi vise à apporter une prise en charge immédiate aux enfants qui ont perdu leurs parents ou tuteurs et se sont retrouvés sans ressources suite au violent et dévastateur tremblement de terre du 8 septembre qui a eu Al Haouz pour épicentre et touché les provinces de Marrakech, Chichaoua, Taroudant, Ouarzazate et Azilal. . Le texte fixe les conditions d’octroi à ces mineurs du statut de « pupille de la nation ».
Lire : Maroc : risque d’augmentation des mariages de mineures après le séisme
Sont également éligibles à ce statut les mineurs présentant un certain handicap ou disparus après le séisme, « à condition d’apporter la preuve que leur disparition est survenue après le décès de leurs parents suite au séisme ». La Fondation Hassan II pour la promotion des œuvres sociales veillera à l’application de ce texte, après son adoption et sa promulgation, et à la prise des décrets d’application.
Selon les données du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), quelque 100 000 enfants ont été touchés par le séisme du 8 septembre, nécessitant des soins. Au total, plus de 300 000 personnes ont été touchées par cette catastrophe naturelle qui a fait près de 3 000 morts.