Les assurances d'Azzedine Ounahi avant la CAN 2024

«Maintenant, je souris à nouveau un peu et je fais des progrès. Je travaille dur en dehors du terrain. J'ai aussi pris un préparateur physique qui me fait travailler après les séances. L'enchaînement des matches disputés avec l'OM va m'aider pour la CAN et me permettre d'être vraiment prêt à 100%. (…) Je retrouve le rythme et mes performances», assure Azzedine Ounahi dans un entretien à RMC Sport.

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Arrivé à l'Olympique de Marseille (OM) lors du mercato hivernal pour 8 millions d'euros grâce à sa brillante participation à la Coupe du monde Qatar 2022, ponctuée par une demi-finale, Azzedine Ounahi a eu du mal à s'imposer dans la cité phocéenne. Cette saison, il a disputé 17 matches, marqué 2 buts pour 13 titularisations. Des performances dont il n'est pas fier. «Je suis quelqu'un de très dur avec moi-même. Quand je ne suis pas bon, je ne suis pas bon. J'ai quelqu'un avec qui je travaille avant et après les matchs. Dès qu’il voit que ma performance baisse un peu, il me parle directement. Je sentais que je n'allais pas bien, que je n'étais pas le « vrai Ounahi ». Je n'étais pas à 100 %, je n'étais pas moi-même », confie l'ancien Angevin.

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Selon lui, la CAN « sera vraiment difficile ». Il compte cependant sur la concentration de ses coéquipiers et la cohésion de l’équipe. « J'ai toujours dit qu'il n'y avait pas un seul match facile à la CAN. Que ce soit à la CAN ou en qualifications : un match en Afrique n'est pas un match facile. Ce n'est pas le même climat qu'en Europe, ce n'est pas le même terrain. Il y a beaucoup de choses qui changent. On a vu que les mentalités avaient changé avec la Coupe du Monde. Nous voyons que nous sommes désormais l’équipe à battre. » Le milieu marocain ajoutera : « Que ce soit en match amical ou en compétition, tout le monde veut nous battre. C'est ce qui va nous pousser à être à 100% et concentrés à chaque match. Nous avons récemment joué contre la Côte d'Ivoire en Côte d'Ivoire. On a vu que tout le monde était à 200% pour nous battre. Leurs supporters, leur entraîneur… La CAN va vraiment être difficile. Nous n’allons négliger aucune équipe. Ce qui va entrer en jeu, c'est aussi en dehors du terrain. En dehors du terrain, il faut rester concentré. »

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Tout comme son coéquipier Amine Harit, Ounahi a exprimé son admiration pour le sélectionneur de l'équipe du Maroc. « C’est avant tout un grand frère pour nous. C'est quelqu'un qui a porté le maillot de l'équipe nationale, c'est un Marocain. Il a été à notre place un jour, il sait très bien ce qui est bien ou pas bien pour le groupe. C'était un joueur, donc il connaît le vice, ce qui se dit dans le vestiaire, ce qui se dit ailleurs… Il sait très bien ce qui se passe aussi en dehors du terrain. Il a changé beaucoup de choses dans le groupe et en équipe nationale. (…) C'est quelqu'un qui est vraiment centré sur le groupe, pas sur les individus. On l’a vu lors de la Coupe du Monde. Pendant la Coupe du Monde, nous avons commencé avec une seule équipe et fini avec une seule équipe. Il y avait beaucoup de joueurs formés au Maroc. »

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Et de poursuivre : « La CAN, ce sera pareil : il y a une équipe qui va commencer et il y a une équipe qui va finir. C'est juste qu'il ne faut pas faire l'erreur de la Coupe du Monde. On est arrivé en demi-finale avec beaucoup de joueurs blessés, beaucoup de joueurs qui avaient des gènes. Nous n'étions pas vraiment à 100%. Si on a un vrai groupe soudé et qu'on y va en mode mission, je pense qu'on a l'équipe pour remporter la CAN. »