Pourquoi pourrait-on me demander de porter un masque dans les transports en commun français ?
Les gens sont invités à porter des masques dans les espaces publics confinés dans le cadre d'une nouvelle campagne visant à protéger les 300 000 personnes vulnérables et immunodéprimées de France contre le Covid-19 et d'autres infections respiratoires.
Les patients qui ont reçu une greffe d'organe ou un traitement contre le cancer, ou qui sont séropositifs, font partie des personnes à risque d'hospitalisation, voire de décès à cause d'infections.
Ces quatre dernières années, le Covid a tué un dialysé sur 20 en France.
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Seulement 50 % des personnes porteraient un masque si elles présentaient des symptômes
La campagne, organisée par trois associations représentant les personnes immunodéprimées, s'appelle Masque solidaire.
Rien que le 6 janvier, 50 000 masques ont été distribués par des bénévoles place de la République à Paris.
Au total, 100 mairies et 400 pharmacies ont jusqu'à présent participé à la campagne en distribuant des masques et en affichant des messages dans les bus, les métros et dans les rues, ainsi qu'en ligne et sur les réseaux sociaux.
Seuls 15 % des Français portent désormais un masque lorsqu'ils voyagent dans les transports en commun, et seulement la moitié envisagent de porter un masque s'ils commencent à présenter des symptômes, selon la dernière enquête de Santé publique France.
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