« L'boufa », la nouvelle menace pour la société marocaine
La lutte contre la drogue « Boufa » ou « cocaïne des pauvres », nécessite le renforcement des cadres juridiques et institutionnels, et l'imposition de sanctions plus sévères contre les trafiquants, notamment ceux impliqués dans le trafic de cocaïne ou ceux qui sont indirectement responsables de la consommation. décès, constituant une première étape importante, révèle un rapport publié par l'Institut d'études de sécurité en Afrique. Ce dernier estime que les peines infligées aux distributeurs et grands barons de cette drogue sont plus légères. Les distributeurs sont condamnés à des peines de prison allant de six mois à un an seulement, tandis que les gros trafiquants, qui peuvent être condamnés à des peines allant jusqu'à 30 ans, sont généralement condamnés à un maximum de 10 ans de prison, précise le communiqué. il.
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Le rapport met également en avant les opérations sécuritaires menées dans le cadre de la lutte contre le « Boufa », la nouvelle drogue, « considérée comme l'une des plus dangereuses », qui « envahit certains quartiers des villes marocaines, notamment populaires et défavorisées ». » Entre août et septembre de l'année dernière, 112 trafiquants de drogue « Boufa » ont été arrêtés et environ 1 413 kilogrammes de drogue ont été saisis lors d'une opération coordonnée couvrant différentes villes marocaines. Six réseaux criminels de drogue opérant à travers le pays ont également été démantelés. En juillet 2023, 15 personnes ont été arrêtées à Casablanca. Ils étaient en possession des outils et ingrédients nécessaires à la fabrication du « Boufa ». Au total, 1 371 kilogrammes de cocaïne introduite clandestinement dans le pays en provenance d'Espagne ont été interceptés par les forces de sécurité en octobre.
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Malgré les dossiers traités, les arrestations et les saisies, les autorités ont encore un long chemin à parcourir pour éradiquer le problème, note l'Institut d'études de sécurité en Afrique.