le hammam, un plaisir de plus en plus coûteux
Face à la sécheresse, les autorités marocaines ont décidé de frapper fort. Depuis le mois dernier, les stations de lavage et les bains, traditionnels et modernes, ont été contraints de fermer trois jours par semaine. Une décision qui fait grincer des dents les propriétaires, inquiets pour leurs revenus et leurs salariés.
Conséquence directe : les prix s'envolent. Le lavage des voitures est passé de 40 à 50 dirhams, voire bien plus, et certains hammams ont également augmenté leurs prix, voire doublé.
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Pour les clients, c'est une douche froide. « C'est déjà difficile de joindre les deux bouts, alors voilà… » se plaint un habitué du hammam. « Et puis, ce n'est pas normal de se priver de nos petits plaisirs ! »
Reste à savoir si cette mesure sera suffisante pour endiguer la sécheresse. En attendant, les Marocains devront s'habituer à payer plus cher pour laver leur voiture et se détendre au hammam.