Un jeune Espagnol d'origine marocaine disparu en mer
Adil Lamsiyah, 20 ans, un jeune Espagnol d'origine marocaine, a disparu en mer le 25 février, alors qu'il montait à bord d'un bateau à Balerma, une petite ville d'Almeria. Sa famille a signalé sa disparition vendredi à la Garde civile. Pour l’instant, les recherches n’ont rien donné.
La présence du jeune homme a été signalée pour la dernière fois sur un bateau à 30 milles de Cabo de Gata. Il aurait été recruté comme « petaquero » par un réseau de trafic de drogue. Son rôle est de transporter entre 50 à 60 bidons d'essence sur un bateau vers d'autres bateaux afin d'y charger de la drogue. Adil n'a vu personne depuis deux semaines. Inquiète, sa mère, Samira, a signalé vendredi sa disparition à la Garde civile, rapporte L'espagnol.
A sa sortie de Balerma, le jeune homme d'origine marocaine était accompagné de deux personnes : Khaled Khayati, 32 ans, dont la famille résidant en France a porté plainte, et un troisième jeune homme dont l'identité reste inconnue. Selon Jalal Benaissa, l'oncle d'Adil, le jeune homme a contacté sa petite amie avant de monter à bord de ce bateau et lui a même envoyé une vidéo dans laquelle il l'informait qu'il partait pour quelques jours, sans donner de détails. détails de sa destination.
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L'oncle affirme que son neveu menait une vie normale. Adil poursuivait ses études tout en travaillant dans un magasin de fruits réputé, où son père travaille également comme serveur. Durant l'été, il travaillait comme sauveteur. Au cours du mois de février, il a été licencié du magasin en raison de la faible production agricole. A la recherche d'une source de revenus, il n'a pas hésité à accepter l'offre de participer à cette activité illégale.
Adil est le plus jeune d'une famille de trois enfants. «Ses parents sont dévastés», explique son oncle. La Garde civile a ouvert une enquête pour tenter de retrouver le jeune homme. Mais pour l’instant, les recherches n’ont encore rien donné. De son côté, la famille n’est pas restée les bras croisés. La mère d'Adil s'est rendue au domicile du chef présumé du réseau criminel. Plutôt que de la rassurer, ce dernier lui a fait savoir que la situation était « désespérée, ton fils ne reviendra pas ».