le Royaume-Uni exclu du projet ?
Xlinks dément les informations publiées par Bloomberg selon lequel il exclurait le Royaume-Uni du projet de câble sous-marin pour le relier au Maroc. Le Maroc et le Royaume-Uni restent la « cible principale » du projet « et la priorité du groupe », insiste un porte-parole de Xlinks auprès de Recharger. L'entreprise britannique reste « engagée » envers le Royaume-Uni, a-t-il ajouté, soulignant qu'elle évalue seulement la faisabilité d'autres liens avec des marchés, dont l'Allemagne. « Ce n'est pas l'un ou l'autre, mais en plus », a assuré le porte-parole.
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Xlinks a « toujours eu la vision » que le projet « servirait de modèle à d’autres liens soutenant la transition vers une énergie propre et durable ». (…) C'est dans ce contexte que nous étudions la faisabilité de liaisons supplémentaires avec des marchés dont l'Allemagne », a poursuivi le porte-parole. L'année dernière, le fondateur de Xlinks, Simon Morrish, a déclaré au même média que son groupe travaillait déjà sur un autre projet, qui sera bientôt annoncé, pour une interconnexion longue distance n'impliquant pas le Royaume-Uni.
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D'un coût total de 16 milliards de livres sterling (21,9 milliards de dollars), le projet de construction du câble électrique sous-marin de 3 800 km reliera le Maroc et le Royaume-Uni. Xlinks construira une centrale électrique de 10,5 GW (7 GW pour le solaire et 3,5 GW pour l'éolien) au Maroc. Cette dernière pourra approvisionner le Royaume-Uni à hauteur de 8 % de ses besoins en énergie électrique. Selon les calculs de l'entreprise britannique, cette installation fournira aux Britanniques 3,6 GW d'électricité fiable et propre pendant 20 heures en moyenne par jour.