L’expropriation de biens prétendument algériens au Maroc est « légale »
Cette décision ne viole aucune convention internationale, a déclaré Esslimi au journal. Al3omksoulignant que l'article 55 de la Convention de Vienne interdit l'utilisation des locaux de la mission consulaire à d'autres fins, mais autorise néanmoins l'établissement de bureaux ou d'agences dans lesdits locaux à condition qu'ils soient dissociés de la mission consulaire.
C'est le cas des biens visés par la décision marocaine d'expropriation qui n'appartiennent pas à la mission diplomatique ou consulaire algérienne, mais plutôt à des personnes physiques, observe le professeur d'études politiques et internationales à l'Université Mohammed V. de Rabat, assurant que dans ce cas, la Convention de Vienne n'est pas applicable.
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“Les biens mentionnés dans la décision de confiscation pourraient appartenir au général Larbi Belkheir, qui était auparavant ambassadeur d'Algérie au Maroc”, informe Esslimi, affirmant qu'il s'agit donc de “propriétés au nom des personnes” et que “l'Etat algérien ne possède aucun bien”. propriété au Maroc.
Plusieurs médias marocains avaient annoncé la décision du Maroc de « confisquer plusieurs propriétés et terrains appartenant à l'État algérien » en vue de « l'agrandissement des bâtiments de service du ministère des Affaires étrangères à Rabat ». Le ministère algérien des Affaires étrangères a déjà condamné cette décision, indiquant qu'il « répondra à ces provocations par tous les moyens qu'il jugera appropriés ».