les cafés ont profité de l'Aïd pour augmenter leurs prix
Les prix des boissons s'envolent au lendemain de la célébration de l'Aïd El Fitr, la fête marquant la fin du mois de jeûne du Ramadan, suscitant ainsi l'incompréhension et la colère des clients des cafés et restaurants de Tanger et d'autres villes marocaines. .
Le thé est cher dans les cafés de la ville de Tanger. C'est le constat fait par le site Al3omk qui précise que le prix du café a augmenté de deux à trois dirhams, tandis que celui des autres boissons a connu une augmentation d'un ou deux dirhams au deuxième jour de l'Aïd al-Fitr. A l'origine de cette flambée, l'imposition par les sociétés de café et les distributeurs de boissons gazeuses d'une nouvelle augmentation des prix de leurs produits, explique le coordinateur national de l'Association nationale des propriétaires de cafés et restaurants au Maroc. Surpris par cette décision, de nombreux clients appellent les autorités en charge du secteur à intervenir en urgence pour mettre fin à ces augmentations qu'ils jugent injustifiées.
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La Fédération nationale des cafétérias et des restaurateurs a également déploré que les démarches entreprises auprès de l'autorité de surveillance pour sauver leur secteur gravement mis à rude épreuve n'aient pas abouti jusqu'à présent. Sur la base de l'étude de terrain qu'elle a menée, qui a abouti à des résultats et chiffres alarmants concernant le nombre de fermetures dans le secteur des cafés et restaurants au Maroc, l'association indique avoir adressé une demande d'audience au ministre de l'Economie le 29 janvier 2024, mais cette correspondance est restée lettre morte tout comme les précédentes.
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Le souhait des patrons de cafés et restaurants est que le ministre de l'Intérieur promulgue une loi-cadre, plafonnant les impôts collectifs, afin de réduire ce qu'ils qualifient de « subjectivité et arbitraire de certains responsables des collectivités locales ». Ils appellent à l'adoption de mesures concrètes pour réduire la propagation du secteur informel dans le royaume.