Le milieu belgo-marocain Anouar Ait El Hadj en pleine révélation à Genk
« C'est un grand plaisir de rejouer des matchs », sourit Ait El Hadj. « Les derniers mois n’ont pas été des plus faciles. J’étais toujours prêt à jouer, mais je n’en ai presque jamais eu l’occasion. Mais j’ai continué à travailler dur et je suis désormais récompensé. »
La clé de cette renaissance réside, selon Ait El Hadj, dans le nouveau système de jeu de Genk, avec une défense à cinq et plus de liberté pour les milieux offensifs. « Ce système me convient parfaitement », dit-il. « Je peux m'exprimer entre les lignes et c'est là que je suis le meilleur. »
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Ses anciens coéquipiers, David Hubert et Jonas De Roeck, ne tarissent pas d'éloges sur ses performances. “C'est un footballeur complet avec un énorme moteur”, explique De Roeck. “Et il a tout ce qu'il faut pour réussir au plus haut niveau.” »
Hubert est d'accord : « Anouar doit d'abord devenir un titulaire indiscutable à Genk. Mais je suis convaincu qu'il a le potentiel pour jouer à l'étranger sur le long terme. »
Ait El Hadj, qui a grandi à Molenbeek, garde toujours Bruxelles dans son cœur. «J'adore Bruxelles», dit-il. « Et c'est réciproque. J'y ai encore beaucoup d'amis et nous essayons de nous voir le plus souvent possible. »
La semaine prochaine, Ait El Hadj aura 22 ans. Et quoi de plus spécial que de recevoir Anderlecht, son ancien club, ce jour-là ? « Ce sera toujours un match spécial pour moi », conclut-il. « Mais nous nous concentrons d'abord sur le Cercle Bruges. Nous voulons gagner chaque match et ensuite nous verrons où nous finirons. »
Le Marocain ne veut pas encore parler de course au titre. “Nous n'y pensons pas pour le moment”, a-t-il déclaré. « Nous voulons juste gagner chaque match que nous jouons et ensuite nous verrons où nous finirons. »