Vers une nouvelle envolée des prix des carburants au Maroc ?
Vers une envolée des prix des carburants au Maroc ? Le prix du baril de pétrole a augmenté de plus de 10 dollars américains après une semaine de frappes iraniennes contre Israël ; soit une augmentation d’un dollar par jour en moyenne, a précisé El Houssine El Yamani. Si cette tendance à la hausse liée à l’escalade de la guerre au Moyen-Orient et à son exploitation par Israël et les Etats-Unis persiste, certains pays non producteurs de pétrole pourraient connaître des crises et des ruptures d’approvisionnement, estime-t-il. Il craint également une hausse des prix, qui pourraient dépasser les niveaux atteints au début de la guerre russo-ukrainienne début 2022.
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Selon le responsable syndical, l’intensification et l’expansion de la guerre entraîneront inévitablement une flambée des prix des carburants, et le prix du litre de diesel au Maroc pourrait dépasser les 15 dirhams et plus, malgré les tentatives des États-Unis et de leurs alliés de accroître la production de pétrole brut, dans le but de privilégier l’offre par rapport à la demande et de contrôler la hausse des prix, afin de priver la Russie du financement de la guerre contre l’Ukraine, d’une part, et de maintenir un prix de l’essence abordable pour le consommateur américain, en revanche, pour éviter des répercussions sur les prochaines élections américaines de novembre.
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Ce que vit le monde aujourd’hui, en matière de recours à la force dans les relations internationales, de déni des valeurs de paix et de tranquillité, de perturbations et de guerres, nécessite une approche positive et sérieuse de la part des responsables marocains, a souligné le secrétaire général de l’Union. Union nationale du pétrole et du gaz, soulignant la nécessité d’augmenter les réserves nationales d’énergie pétrolière et de revenir au raffinage du pétrole.
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Pour El Yamani, persister à « enfreindre la loi relative à la constitution des réserves légales et se contenter de construire des réservoirs vides et d’ériger des stations de distribution à plus de 80% en milieu rural, comme le ministre de la transition énergétique, ne servira à rien et ne protégera pas le Maroc des conséquences des guerres qui éclatent dans les pays producteurs de pétrole et de gaz, ainsi que dans les détroits et passages par lesquels transitent la majorité des échanges énergétiques mondiaux. Il appelle donc le gouvernement marocain à changer de paradigme.