Des touristes français refusés dans un hôpital
Victimes d’un accident, deux touristes français ont demandé une consultation à l’hôpital public de Ouarzazate. Ils ont demandé à ce qu’un technicien de santé fasse une radiographie. Mais il a refusé au motif que ses croyances religieuses lui interdisaient de toucher les femmes ou de travailler avec elles, rapporte Assaba. Les deux femmes n’ont bénéficié que d’un diagnostic réalisé par l’un des médecins de cet établissement. Ce dernier leur a expliqué que ce qu’ils ressentaient après leur accident n’étaient que de simples symptômes, qui disparaîtraient quelques jours plus tard.
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De retour en France, les deux touristes « ont insisté pour être consultés ». Une insistance justifiée, car ils ont découvert qu’ils présentaient des fractures à plusieurs endroits de leur corps. Ils “ont alors décidé d’engager un avocat, pour prendre les mesures nécessaires dans le cadre de l’accident dont ils ont été victimes” dans le royaume, mais aussi “dans le cadre des soins auxquels ils n’ont pas pu avoir accès à l’hôpital de Ouarzazate”. », a indiqué la même source. Les autorités compétentes ont également été contactées à ce sujet.
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“Un rapport établi sur cette affaire a montré que les deux touristes avaient été victimes d’un accident de la route dont l’auteur était le fils d’un notable de la ville de Ouarzazate”, a expliqué le président de la Fédération. Loi marocaine sur les droits des consommateurs. Selon lui, “des soupçons de pressions sur le médecin qui a consulté les deux victimes sont évoqués”, si bien qu’il se retrouve “à affirmer que l’état de santé des deux touristes n’était pas préoccupant”.
Dès que cette affaire a éclaté, la Fédération marocaine des droits des consommateurs a adressé un courrier au ministre de la Santé. Quelques mois plus tard, silence radio.