Le nord du Maroc se prépare à… des inondations
Les fortes pluies vont-elles provoquer des inondations à Tétouan et M’diq en septembre ? Selon plusieurs sources, plusieurs points noirs à Tétouan, comme le quartier El Wilaya, le quartier Jbel Dersa, le quartier Kora Sebaa, ainsi que d’autres zones de Kuweilma, restent menacés par les inondations, rapporte le quotidien Al-AkhbarFace à ces menaces, les élus municipaux de l’opposition ont appelé les présidents des communes de Tétouan et de M’diq à prendre des mesures préventives pour se prémunir contre les dangers des inondations, à examiner les retards des projets de restructuration et à surmonter les obstacles liés à leur retard. Ils leur ont également demandé de se coordonner avec les sociétés de gestion déléguées pour nettoyer les égouts et les canaux d’évacuation des eaux pluviales, notamment face à certaines pratiques négatives de gestion des déchets pendant les périodes de pointe touristique.
Lire : Des pluies torrentielles ravagent plusieurs régions marocaines
Les risques d’inondations sont également récurrents dans les quartiers périphériques de Fnideq, rapportent les mêmes sources. Il est donc urgent d’accélérer l’aménagement de l’oued Aghattas, qui a bénéficié d’un budget important. Par ailleurs, les problèmes observés dans certains quartiers de la commune urbaine de Martil, où les eaux de pluie s’infiltrent à chaque fois dans les maisons, et les routes sont coupées à cause des points noirs entre Tétouan et M’diq, et entre M’diq et Fnideq, persistent. Bien que l’Etat ait dépensé des milliards pour résoudre les problèmes de construction dans les zones du lit des rivières et réduire les risques d’inondation, la poursuite des études pour équiper des infrastructures adéquates est nécessaire.
Lire : Maroc : plusieurs villes sous les eaux (vidéo)
Afin de gérer la crise des points noirs liés aux inondations, la commune de Tétouan a sollicité le budget régional. Ces inondations ont touché aussi bien les quartiers huppés que les quartiers périphériques sans exception. Face à la persistance des points noirs, où les eaux de pluie provoquent des perturbations de la circulation, des pannes mécaniques des véhicules, et des pertes matérielles en mobilier et équipements des habitations, ainsi qu’en biens des entreprises, les autorités compétentes ont ouvert une enquête administrative.
Lire : Catastrophes naturelles : Greenpeace lance un appel urgent au Maroc
A Tétouan et M’diq, les comités de vigilance ont été interpellés à chaque bulletin d’alerte météorologique pour assurer l’écoulement des eaux de pluie et le rétablissement de la circulation dans les meilleurs délais. Sans compter les interventions intensives auprès des services des travaux publics, des agents de l’Aide nationale et des sociétés de gestion déléguée pour éliminer rapidement les boues et les résidus d’inondation des bords et du centre des routes, ouvrir les canaux et assurer la propreté selon les normes requises.