
Bientôt tous contrôlés au Maroc
Selon Média24Les appels à des appels d’offres seront bientôt lancés pour recruter des sociétés privées qui seront responsables de la réalisation de ces opérations qui font partie d’un processus commun de contrôle des établissements d’hébergement touristique. Ces actions seront effectuées conformément aux dispositions de la nouvelle loi 80-14 visant à renforcer la qualité et la gestion de ces établissements. Sont affectés par ces opérations de contrôle, les hôtels classifiés ainsi que Airbnb et d’autres locations informelles.
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Certains hôteliers saluent l’avènement de cette loi publiée le 27 mai dans le bulletin officiel et qui abroge la loi 61-00. Cependant, ils désapprouvent l’organisation d’une seule visite mystère et notent l’absence d’une classification des appartements meublés du type Airbnb. Selon une source, cette loi apporte trois innovations majeures. La première concerne la disparition des trois catégories en faveur d’une classification de tous les types d’hébergement touristique.
«Jusqu’à présent, seuls les hôtels ont été soumis au régime des Stars et tous les autres endroits ont été classés par catégorie. Avec cette loi, tous les logements d’appartements, les rides, les maisons d’hôtes, les campings seront répertoriés en étoiles», explique la source. La deuxième nouveauté concerne une nouvelle classification des Riad et des Kasbahs qui étaient auparavant répertoriées dans la catégorie des maisons d’hôtes. Le troisième changement est la création d’une visite surprise visée en particulier pour contrôler la qualité des services d’établissements d’au moins 3 étoiles.
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En cas de rapport défavorable, un avis officiel sera envoyé au directeur de l’établissement pour corriger les irrégularités notées. L’objectif à long terme étant de mettre ces établissements à la norme et de reclasser l’ensemble du parc d’hébergement d’au moins 3 étoiles d’ici 2027. L’autre innovation concerne la périodicité de la classification qui devra être renouvelée tous les cinq ans afin de forcer les hôteliers à maintenir leur équipement.
De plus, la loi souffre d’une grande insuffisance: elle n’a pas supervisé le secteur de la location de type Airbnb. “Comment est-il possible que cette loi tourne le dos à près de 50% des nuits réalisées dans le cadre de la location de meubles non classifiés?” Demande un grand opérateur de ce type d’accommodement qui estime qu’avec ce vide légal, au moins 90% des professionnels resteront dans l’information. Il invite les autorités compétentes à classer ce type d’hébergement en tant qu’établissements touristiques de la même manière que les hôtels, les Riad et autres résidences de l’hôtel.